Un jour viendra où l’idée que, pour se nourrir, les hommes du passé élevaient et massacraient des êtres vivants et exposaient complaisamment leur chair en lambeaux dans des vitrines, inspirera sans doute la même répulsion qu’aux voyageurs du XVIème ou du XVIIème siècle, les repas cannibales des sauvages américains, océaniens ou africains.
Je découvre cette citation de Claude Levi-Strauss,
qui peut sembler extraordinaire… et qui me semble si pertinente !
Elle m’évoque le film de Coline Serreau : La belle verte.
Une oeuvre d’avant garde sur de nouvelles perspectives de vie : à voir et revoir.
Merci Antoine pour ce blog lumineux
Merci beaucoup pour tes commentaires très encourageants.
Je ne connais pas le film de Coline Serreau ; je vais m’y intéresser.
Amicalement
Mon coeur et mon âme oscillent entre grisaille et lumière.
Grisaille quand je pense au sort de tant d’animaux destinés aux abattoirs, les animaux que je chérie, dont je sais qu’ils sont sensibles, et dont je sens qu’ils ont une âme.
Grisaille quand me viennent les images horribles de l’élevage et de l’abattage industriel, quand je vois passer un camion à bestiaux, quand je songe à la cruauté et à l’indifférence des hommes.
Il ne s’agit pas de sensiblerie, il s’agit de conscience.
Mais lumière quand je lis Levi Strauss, Pythagore, Voltaire et d’autres défenseurs de la cause animale et instigateurs de l’évolution des consciences.
Arc en ciel et espoir quand je vois que nous sommes de plus en plus nombreux à suivre cette voie, ou au moins à commencer à considérer cet engagement.
J’appelle ce changement de tous mes voeux et j’espère que cette mutation ne tardera plus. La surpopulation et l’épuisement des ressources naturelles nous aideront – ou nous obligeront- à réorienter nos modes de vie et donc de consommation.
Que l’homme cesse de torturer et d’exploiter, de vouloir tout posséder, tout avaler ! Tout détruire et tuer pour dominer et atteindre des objectifs sans fin.
La fin de l’enfer, mais enfin l’ère du coeur et de l’esprit.