Comment cuire le millet ?

Testé et approuvé 🙂

Bonjour Antoine… et tout le monde
je viens de faire cuire du millet selon vos conseils : j’adore ça mais n’en avais jamais cuisiné et, du coup, repoussait toujours le moment de me lancer. A la lecture du dialogue, j’ai fait cuire légèrement plus longtemps car, comme Gislaine, je n’apprécie pas plus le trop croquant que le trop cuit en ce qui concerne les céréales ! Comme aurait conseillé quelqu’un que nous connaissons bien, « suivre la voie du milieu »! J’ai même dû rajouter un peu d’eau : en fait, il est clair tout dépend de la qualité des tables de cuisson que chacun utilise et la qualité du millet également. Mais, vous nous donnez une base de départ qui nous permet de nous adapter à ces conditions.
Personnellement, j’ai fait un plat d’endives et d’oignons braisés doucement à couvert, puis à découvert, jusqu’à évaporation totale du jus. Pendant cette cuisson, j’ai fait d’un part, cuire le millet et, d’autre part, cuire doucement des cubes de pommes acidulées dans du ghee, avec 1/2 cuiller à café de cannelle auxquels j’ai ajouté une poignée de raisins secs regonflés dans du liquide chaud (aujourd’hui, c’était eau-rhum).
Chacun a disposé tout ça dans son assiette à sa convenance et nous nous sommes tous régalés !
Merci beaucoup, c’est grâce à vous que j’ai osé !
Sinon, c’est excellent aussi au petit déjeuner : du millet délayé avec un peu de lait végétal doucement sur le feu, quelques graines — amandes, noisettes, pignons, etc —, quelques fruits secs en morceaux — abricot, figues, dattes, raisins secs, etc.— et hors du feu, dans les bols, un peu de miel, c’est un petit dèj divin pour l’hiver !

Par contre, afin de faciliter la mesure, je me permets de vous signaler que 1 litre d’eau étant égal à 1 kilo, c’est quand même plus facile de peser 425 gr d’eau que de chercher approximativement sur les verres gradués où se situe la limite pour 425ml, limite qui, selon les verres gradués, n’est pas forcément indiquée !

Concernant le passage au végétarisme, comme pour tout ce qui concerne l’organisme, il ne faut pas oublier qu’il est très routinier et un passage brutal du « protéine animale quotidienne » à « plus jamais aucune protéine animale » est catastrophique pour tout le monde : le mental, qui voit son train-train modifié brutalement sans qu’on lui ait demandé son avis et qui entre immédiatement en résistance — il est le diable incarné et connait tous les moyens de vous faire échouer —, les bactéries présentes dans nos intestins pas du tout en état d’assumer un changement aussi brutal — les bactéries qui digèrent les chairs animales se retrouvent en grave disette, tandis que les bactéries qui digèrent les protéines végétales ne sont pas assez nombreuses pour assurer la digestion de la nouveauté d’un afflux massif et donc, par voie de conséquences, le corps tout entier qui se retrouve avec des manques nutritionnels.
Nous, après avoir expérimenté cette erreur qui s’est terminée par un échec cuisant dans une boulimie cannibale épouvantable, nous avons utilisé la technique du 1 fois sur 2, le temps que l’organisme s’adapte : nous consommions de la chair tous les jours, que ce soit viande ou poisson, par habitude culturelle, nous sommes donc passés à 1 jour sur 2. Au bout d’environ 2 semaines, comme nous nous sentions stabilisés dans ce rythme, nous avons de nouveau divisé par 2 et consommé de la chair animale 1 jour sur 4, puis 1 fois par semaine, 1 fois tous les 15jrs, 12 fois par mois, 1 mois sur 2, etc. jusqu’à plus du tout quand nous avons atteint le stade où nous n’y pensions même plus.
Le second avantage du système, c’est que cela nous a permis de prendre le temps de nous renseigner sur d’autres façons de nous nourrir et de trouver des recettes.

Bien sûr, comme tout le monde, nous sommes tombés à bras raccourcis sur le soja et ses dérivés jusqu’à en manger quasiment tous les jours, entre le lait de soja — béchamels, par exemple —, les yaourts de soja quotidiens du matin, le tofu 2 à 3 midis par semaine… jusqu’à ce que je découvre que le soja est absolument toxique pour l’organisme au point qu’il ne devrait pas être consommé,sauf lactofermenté et peu souvent : du coup, exit les délicieuses bolognaises aux protéines de soja pour les pâtes ou les lasagnes, ou les protéines de soja liées avec un œuf et des épices qui font de délicieux burgers dans pour les hamburgers ou des boulettes pour le couscous, exit la bonne recette de soupe au miso d’enfer — pardon mon Dieu ! — que j’avais élaborée avec grande gourmandise, exit la sauce de soja ou de tamari qui agrémente délicieusement les sauces de salades.… mais, ô surprise, bonjour la bonne forme, adieu les après-midis entiers épuisée à dormir sur le canapé !…
Je vous invite à prendre ça très au sérieux, les nutritionnistes avertis annoncent le soja comme le scandale sanitaire du siècle qui commence : il y en a partout et même dans l’alimentation des animaux, c’est une catastrophe. Depuis, je traque les étiquettes et là, il y en a tellement insinués que, pour de bon, ma décision est prise, ras le bol de perdre des heures à tout décrypter : déjà que je n’en achetais plus beaucoup, je n’achète plus rien de « industriellement fabriqué », même bio.

cordialement
Elisabeth Encore Une

merci bcp pour cette page, dont les détails de cuisson pour un rendu optimal,cela me permet de manger cette graine et de laisser pour un temps le sempiternel riz ou le petit épeautre ! encore merci et bravo pour cette initiative !

Bravo pour les détails très précis de la cuisson du millet qui m’a permis de me régaler !
Je vais aller de suite lire votre blog qui, au lire des commentaires, paraît extrêmement intéressant !
Merci à vous pour ce que vous faites

J’ai suivi la recette à la lettre, c’est parfait, c’est simple, c’est méga bon !
Merci beaucoup Antoine !

Cuisson parfaite. Je ne l’avais jamais aussi bien cuit. Merci !

Bonjour,

Voici ma façon de cuisiner que je trouve meilleure:
Je le fais pilaf et à la cocotte:
1 quantité de millet (comme le riz dans le verre doseur), grillé dans l’huile d’olive au fond de la cocotte. Puis ajouter 1 fois 1/2 le volume d’eau, fermer la cocotte et compter 6 min quand ça siffle. C’est prêt, délicieux et un peu croustillant à souhait!